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vendredi, 02 mars 2012

La qualité du vin dépend de la maturation du raisin.

La qualité du vin dépend en grande partie de la maturation du raisin. Depuis quelque temps, on constate dans les vignobles une maturation précoce des raisins qui ne permet pas aux grains d’accumuler assez de sucres et d’avoir un taux d’acidité optimal. Des chercheurs et le CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont affirmé récemment avoir découvert les causes de la maturation rapide des raisins. La maturation du raisin est un phénomène complexe qu'il est essentiel d’essayer de comprendre ce qui se passe pendant cette période afin d’optimiser la date des vendanges et le déroulement des fermentations. Les premières études mettent en évidence l'influence du réchauffement climatique. Ils espèrent avec leurs découvertes aider les viticulteurs à trouver des solutions adaptées pour poursuivre leur activité sans perturbations à l’avenir. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Nature Climate Change qui se consacre aux impacts du changement climatique sur la planète. En effet, plusieurs facteurs sont concernés. Il s’agit entre autres du réchauffement de la température, du taux d’humidité des sols, des nouvelles méthodes de gestion du vignoble et de la luminosité.

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L’une des chercheuses, Dr Leanne Webb, a souligné que les travaux menés permettront de donner une chance aux viticulteurs d’anticiper les changements d’humidité du sol et l’évolution de la température. Les stratégies mises en place pour lutter contre ce phénomène comprendront donc la gestion de l’humidité à l’aide d’une augmentation de l’irrigation, mais aussi la gestion des rendements.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site ecologie.tv

Un site pour suivre la maturité des cépages du vignoble bordelais

vendredi, 24 février 2012

Il y a 3.000 ans, l’Homme pratiquait déjà la déforestation

Il y a 3.000 ans déjà, l’Homme pratiquait la déforestation en Afrique centrale. C’est ce que démontre une étude de chercheurs de l’Ifremer, publiée dans la revue Science. Selon eux, les Hommes auraient abattu des arbres de la forêt tropicale humide du centre de l’Afrique afin de pratiquer l'agriculture.

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C’est en analysant les sédiments déposés au fond de l’embouchure du fleuve Congo que Germain Bayon et ses collègues en sont venus à cette hypothèse. Ils ont réalisé des carottages et les quantités d’argile, d’aluminium et de potassium ont été analysées. L’argile est un très bon indicateur des précipitations car elle est fortement soumise au phénomène d’érosion. Quant à l’aluminium (Al) et au potassium (K), ils ont des mobilités bien différentes. En mesurant le ratio de ces deux éléments dans les carottes, il est possible d’effectuer des interprétations concernant l’érosion. Plus le ratio est grand, plus l’érosion a été importante.

Les données sédimentaires montrent que le changement climatique n'aurait pas pu à lui seul transformer la forêt en savane.

Source : futura-sciences.com/fr

mercredi, 08 février 2012

L'énergie durable pour tous

Reconnaissant l'importance de l'énergie pour le développement durable, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé dans sa résolution 65/151, l'année 2012, Année internationale de l'énergie durable pour tous.

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Cette Année internationale de l'énergie durable pour tous est l'occasion de sensibiliser à l'importance d'améliorer l'accès durable à l'énergie, l'efficience énergétique, et l'énergie renouvelable au niveau local, régional et international. Les services énergétiques ont un effet profond sur la productivité, la santé, l’enseignement, les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité de l’approvisionnement en eau ainsi que les services de communications.

C'est pourquoi l’absence d’accès à une énergie propre, abordable et fiable entrave le développement humain, social et économique et constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. Pourtant, 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à une énergie moderne, tandis que trois milliards de personnes dépendent de la « biomasse traditionnelle » et du charbon comme source principale de combustible.

jeudi, 12 janvier 2012

L'année la plus chaude depuis 1900

Après une année 2010 particulièrement fraîche en France métropolitaine (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900. Avec une température moyenne annuelle dépassant de 1,5 °C la normale, l’année 2011 détrône ainsi l’année 2003 qui détenait le précédent record avec un écart de température de +1,3 °C.

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Le printemps et l’automne remarquablement chauds ont largement contribué à faire de l’année 2011 une année exceptionnellement chaude. En effet, le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds. Par ailleurs, tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3°C à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces trente dernières années.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site climat.meteofrance.com

lundi, 12 décembre 2011

Un engagement pour l'avenir ?

C’est un signal fort qui a été envoyé ici à Durban pour que les pays du monde entier s’engagent à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Les 194 pays se sont donnés trois ans, jusqu’en 2015, pour déterminer les règles qui seront applicables à tous et pour élaborer les outils qui permettront de vérifier les engagements de chacun.

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A partir de 2015, chaque pays devra ensuite faire ratifier par son Parlement ses propres engagements qui devront être effectifs, eux, à partir de 2020. L’objectif est toujours de limiter le réchauffement du climat de la planète à 2 degrés, même si pour l’instant cette ambition reste théorique, car les scientifiques expliquent que l’on est seulement à 60% des réductions nécessaires pour tenir le cap en 2020.

Finalement, il s’agit d’une déclaration d’intention mais qui est essentielle car désormais, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou le Japon, qui représentent à eux cinq la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre se trouvent engagés dans un processus qu’ils avaient jusque là cherché à éviter. Mais les prochaines années seront décisives pour déterminer le niveau des ambitions de chacun.

Extrait de l'article publié par l'envoyée spéciale à Durban de RFI, Anne-Cécile Bras

On peut aussi lire l'article publie sur sudouest.fr

jeudi, 08 décembre 2011

La fonte accélérée du pergélisol.

La fonte accélérée des sous-sols arctiques gelés, le pergélisol, va encore accentuer l'effet du réchauffement climatique dans des proportions d'autant plus inquiétantes qu'elles sont largement sous-estimées par les modèles climatiques actuels, avertit une étude publiée fin novembre 2011. Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le pergélisol, qui reste habituellement gelé tout au long de l'année, est en train de fondre. Le pergélisol représente près de 19 millions de km2, soit environ un cinquième des terres émergées de l'Hémisphère nord.

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Ce pergélisol constitue une gigantesque réserve de carbone organique, les restes des plantes et des animaux qui se sont accumulés dans le sol au fil des millénaires. Ce stock de carbone est neutralisé par le gel dans le sous-sol, mais avec la fonte du pergélisol, les organismes microbiens commencent à le décomposer et à en libérer une partie dans l'atmosphère. Au total, les terres arctiques renfermeraient quelque 1700 milliards de tonnes de carbone.

C'est «environ quatre fois plus que tout le carbone émis par les activités humaines au cours des temps modernes et le double de ce que contient l'atmosphère actuellement», soulignent deux biologistes américains, Edward Schuur et Benjamin Abbott, dans un commentaire publié récemment par la revue britannique Nature. Selon ces scientifiques et une quarantaine d'experts internationaux du réseau Permafrost Carbon Network signataires de l'étude, ce chiffre représente «plus du triple» des estimations précédentes utilisées dans les modèles de changement climatique.

La raison de cet écart est toute simple: on mesure habituellement le carbone au sein du premier mètre de sol en surface. Mais au fil des millénaires, l'alternance de gel et de dégel et la migration des sédiments ont produit un effet de «brassage» qui a enfoui le carbone du pergélisol beaucoup plus profondément, expliquent ces experts.

D'après la dépêche de Laurent Banguet de l'Agence France-Presse à Paris

jeudi, 01 décembre 2011

Une trahison envers les populations les plus vulnérables

Selon la dépêche de l'AFP du 29 novembre 2011, il est "peu probable" que les grandes économies revoient à la hausse d'ici à 2020 leurs objectifs et leurs actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, a estimé lundi à Durban (Afrique du Sud) le négociateur en chef américain Jonathan Pershing.

Les Etats insulaires, parmi les plus menacés par les conséquences des modifications du climat, ont réclamé "d'urgence" un accroissement des ambitions, considérant que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique."

M. Pershing a rappelé que l'objectif des Etats-Unis est de réussir "la mise en oeuvre complète des éléments-clés de l'accord de Cancun". "Si nous le faisons, a-t-il ajouté, nous aurons fait un pas en avant important dans l'effort mondial" en vue de contenir le réchauffement de la planète sous les 2°C.

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L'Afrique du Sud elle-même affiche sa volonté de réduire ses émissions de CO2 mais ses besoins d'électricité sont croissants. Ce pays construit la plus grande centrale au charbon du monde.

mercredi, 27 avril 2011

La déforestation entraîne une modification de l'albédo

L’albédo est une valeur physique qui permet de connaître la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface. Concernant le climat, cette variable est importante car elle exprime la part de rayonnement solaire qui va être renvoyée par l’atmosphère et la surface terrestre vers l’espace et qui donc ne servira pas à chauffer la planète.

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L’albédo est une grandeur sans dimension. Sa valeur s’exprime soit par un pourcentage entre 0% et 100%, qui est donc le pourcentage de lumière réfléchie par rapport à la quantité reçue, soit par un chiffre entre 0 et 1, qui est la fraction de la lumière réfléchie.

Ainsi une surface parfaitement blanche réfléchit toute la lumière et son albédo est de 100%.

A l’inverse, une surface parfaitement noire ne réfléchit aucune lumière, donc absorbe l’intégralité du rayonnement solaire qu’elle reçoit. Son albédo est de 0%.

La déforestation massive entraîne une modification de l'albédo de la région concernée et a donc une influence sur le climat.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site du CNRS

lundi, 11 avril 2011

Le niveau de la mer Méditerranée augmente

 Une étude de l'Institut Espagnol d'Océanographie (IEO) montre que le rythme de croissance du niveau de la mer Méditerranée a doublé durant la dernière décennie pour atteindre la valeur de trois millimètres par an. En se basant sur des relevés océanographiques et atmosphériques de 1948 à 2008 et en appliquant un modèle d'analyse des oscillations périodiques, l'IEO a estimé que le niveau de la mer Méditerranée avait augmenté de 15 à 20 centimètres durant le 20ème siècle. Cette croissance annuelle d'environ un millimètre et demi est à comparer aux trois millimètres par an qui ont été observés depuis le début des années 2000, ce qui représente une accélération sensible.

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Si la tendance se confirme, cela conduirait à une augmentation de 35 centimètres durant le 21ème siècle. Les principaux paramètres qui influent sur le niveau de la mer sont la pression atmosphérique, l'augmentation de la quantité d'eau due à la fonte des glaciers et la dilatation de l'eau causée par son réchauffement. Si une nouvelle augmentation de plusieurs dizaines de centimètres du niveau de la mer venait s'ajouter à celle qui s'est déjà produite au cours du dernier siècle, de nombreuses îles et zones côtières densément peuplées seraient affectées. De même, le réchauffement de l'eau pourrait modifier considérablement les caractéristiques physico-chimiques de la mer et les écosystèmes qu'elle abrite.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut se connecter sur le site bulletins-electroniques.com

jeudi, 03 mars 2011

Réduire les émissions de CO2 d’origine agricole

Une trentaine de pays se retrouvent en France cette semaine pour tenter de trouver des solutions capables de réduire les émissions de CO2 d’origine agricole de la planète.

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La rencontre, organisée par l’Inra, se déroule dans le cadre de la « Global Research Alliance on Agricultural Greenhouse gases » (GRA), consortium international de 31 États initié par plusieurs pays de l’OCDE, dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la productivité de l’agriculture tout en réduisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). « Avec 13 ,5% des émissions directes au plan mondial, l’agriculture est un secteur émetteur de gaz à effet de serre, explique l’institut français de recherche agronomique. De plus, la production agricole et la sécurité alimentaire sont vulnérables au changement climatique ». L’objectif des chercheurs est donc de mettre au point des innovations capables d’adapter l’agriculture et la forêt au réchauffement de la planète tout en atténuant les GES. Selon l’Inra, l’agriculture peut contribuer à compenser les émissions de CO2 grâce au stockage du carbone dans les sols .

Pour en savoir on peut consulter le site developpementdurablelejournal.com

samedi, 26 février 2011

L'histoire des points de basculement

En analysant les carottes glaciaires retirées de couches de glace de plus de 3 kilomètres d'épaisseur au Groenland, les scientifiques obtiennent des informations sur les températures et le climat d'il y a 140 000 ans. Les changements climatiques les plus brutaux en dehors de la fin de l'ère glaciaire sont une série de changements climatiques durant lesquels la température a soudainement augmenté de 10 à 15 degrés en moins de 10 ans. Cet état dura environ 1000 ans, puis, soudainement, la température a de nouveau baissé et le climat a de nouveau changé. Cela s'est passé plusieurs fois pendant les périodes glaciaires et ces changements climatiques sont appelées des évènements Dansgaard-Oeschger en l'honneur des chercheurs qui les ont découverts et décrits.

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Un changement aussi dramatique et soudain d'un état climatique à un autre est appelé un point de basculement. Cependant, les causes sous-tendant ces changements ne sont pas connues, et les chercheurs n'ont pas encore réussi à les reproduire dans les modèles climatiques modernes. De nouvelles recherches de l'Institut Niels Bohr de l'Université de Copenhague montrent que ce changement pourrait être dû à l'accumulation de causes non liées les unes aux autres, ce qui rend les prévisions difficiles.

Pour en savoir plus, on peut consulter les sites notre-planete.info et futurquantique.org

vendredi, 11 février 2011

En évaluant les anneaux d'arbres anciens

Une étude, publiée en janvier dans la revue Science et menée par l'université de Fribourg et l'institut fédéral suisse de recherche, montre que les périodes d'instabilité climatiques coïncident souvent avec des périodes de troubles dans l'histoire européenne.  

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En évaluant les anneaux d'arbres anciens de plus de 7000 sous-fossiles et d'échantillons historiques et actuels d'arbres, les chercheurs ont pu reconstruire l'histoire des températures estivales et des précipitations en Europe centrale pour les 2500 dernières années.
L'équipe a comparé les variations des climats estivaux d'Europe aux évènements et épisodes historiques humains. Ainsi, ils ont découvert que les étés européens au cours de la période de l'Empire romain, étaient relativement chauds et humides et ne changeaient que très peu d'une année à l'autre. Les variations climatiques plus fréquentes aux environs de 250 à 600 après J.-C. coïncidaient avec la chute de l'Empire romain d'Occident et la période de migrations, pendant laquelle la population européenne a connu une restructuration importante.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut consulter le site notre-planete.info

Pour mieux connaître les anneaux de croissance des arbres, on peut se connecter sur le site mrnf.gouv.qc.ca

lundi, 24 janvier 2011

2011 proclamée Année internationale des forêts par l'ONU

Lancement ce 24 janvier de l'Année internationale des forêts.

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Les forêts forment des écosystèmes qui atténuent les changements climatiques. Chaque jour, à travers le monde, 350 km2 de forêts sont détruits. La conversion en terres agricoles, l'abattage incontrôlé, la multiplication des établissements humains sont les causes principales de cette perte de zones forestières. Toutes les deux secondes, une surface grande comme un terrain de football se volatilise, au Brésil, en Indonésie, ou dans le bassin du Congo.

La déforestation est à l'origine du cinquième des émissions de gaz à effet de serre mondiale, c'est plus que le secteur des transports. L'ONU affirme que les efforts en matière de plantations sur terrain libre et de reboisement ont déjà contribué à freiner la perte nette en zones forestières sur le plan mondial, mais des initiatives complémentaires sont indispensables.

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Les activités économiques relatives aux forêts ont une incidence sur l'existence de 1,6 milliard de personnes au plan mondial, il faut apprendre à gérer durablement ces forêts pour garantir ses ressources pour les générations futures. C'est un des objectifs de cette année internationale des forêts.

Un site internet a été établi au sein du site web du Forum des Nations Unies sur les forêts, à www.un.org

Pour en savoir plus, on peut aussi lire l'article diffusé sur le site notre-planete.info

mardi, 14 décembre 2010

Engagements pas assez contraignants

La 16ième Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tenait à Cancun au Mexique, a été clôturée ce samedi 11 décembre 2010 sans accord véritablement contraignant pour la limitation des émissions des gaz à effet de serre mais le texte final prévoit notamment la création d'un Fonds vert pour soutenir les pays en développement. Après ce succès très partiel, beaucoup d'espoirs reposent maintenant sur la COP 17 qui se tiendra à Durban, en Afrique du Sud, dans un an, du 28 novembre au 9 décembre 2011.

Après Copenhague, les négociations ne pouvaient pas connaître un échec aussi retentissant à Cancun. Dans le texte final, on observe des avancées même si elles semblent trop modestes par rapport aux enjeux. Les actions et objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont reconnus et suivis dans le cadre du processus multilatéral. Les acteurs du Protocole de Kyoto s’engagent à poursuivre leurs efforts pour trouver un nouvel accord. 100 milliards de dollars seront mobilisés pour combattre le réchauffement, un Fonds vert sera créé pour le climat, la lutte contre la déforestation est réaffirmée et les transferts de technologies propres Nord-Sud se poursuivront. L'accord a cependant échoué sur le point essentiel : des réductions fortes et contraignantes d'émissions de CO2 pour les pays développés. En l'état, l’ensemble des mesures ne suffira pas à stopper l’emballement de la machine climatique. Depuis 1990, les émissions de CO2 ont augmenté de 37 %, et les températures pourraient encore grimper de 4 à 6 °C d’ici à la fin du siècle.

L'accord final est téléchargeable sur le site mediaterre.org

lundi, 29 novembre 2010

Le niveau de la mer s'élève plus vite que prévu

A Cancun, au Mexique, ce lundi 29 novembre, s'ouvre la seizième conférence des parties de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Dans la continuité du processus de coopération engagé depuis la convention de Rio en 1992, 194 pays vont se réunir pour construire un accord mondial sur le climat et oublier l'échec de Copenhague en 2009.

Selon Global Carbon Project, la crise économique a eu pour conséquence une diminution de 1,3% des émissions de gaz à effet de serre en 2009, mais elles devraient à nouveau augmenter en 2010 de 3%. Dans ces conditions et en tenant compte des engagements actuels des états, limiter la hausse moyenne des températures de 2°C à l'horizon de 2050, comme le prévoit l'accord de Copenhague, semble impossible à tenir.

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Le dernier rapport du GIEC, Groupe d'experts intergouvernementale sur l'évolution du climat, rendu en 2007 est obsolète à plusieurs niveaux. Selon Stefan Rahmstorf, professeur d'océanographie physique à l'université de Postdam, le niveau de la mer s'élève plus vite que les modèles ne l'avaient prévu. En fonction des scénarios de développement, le GIEC envisageait une élévation à la fin du siècle entre 20cm et 60cm. Mais ces calculs ne prenaient pas en compte le glissement des glaciers de l'Antartique. Les observations satellites les plus récentes montrent que ce phénomène s'est accéléré depuis 2007. Les deux inlandsis, celui du Groenland et de l'antarctique, qui correspondent aux calottes polaires, perdent à eux deux 500 milliards de tonnes de glace par an, deux fois plus qu'au début des années 2000. L'augmentation prévisible du niveau de la mer serait plutôt compris entre 50cm et 150cm à l'horizon de 2100. D'importantes disparités selon les régions seraient dues à des phénomènes géologiques locaux.

mercredi, 24 novembre 2010

Cet ouvrage relève un sacré défi

Alibert et halaya : Le temps des changements, La migration des Ibanes

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Une bande dessinée sur les changements climatiques à découvrir en version interactive en ligne.

 

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Alibert s’en va dans une région polaire pour rejoindre son oncle qui étudie les changements climatiques. Sans le savoir, le petit garçon s’embarque dans une longue aventure qui le mènera jusqu’aux tropiques auprès de la tribu des Gypoés, frappée de plein fouet par les conséquences du réchauffement planétaire. La migration des Ibanes est une bande dessinée produite en partenariat par la Fondation polaire internationale, le WWF et la Passerelle de l’Université de Genève. Réalisé par Gaël Rougy, Sébastien Acacia et Laurent Dubois pour le scénario, Naïko et Jeanjean pour le dessin, et Nasser Earally_Ssc Création Studio pour la colorisation, cet ouvrage relève un sacré défi : celui d’expliquer les enjeux multiples et complexes liés aux changements environnementaux.

 

lundi, 01 novembre 2010

Le CO2 se dissout dans l'océan et acidifie les eaux de surface

Le plancton regroupe l'ensemble des organismes vivants qui flottent et dérivent en pleine eau. De nature très diverse, ces organismes ont des tailles variant de 0,2 micromètres à plusieurs centimètres voire plusieurs décimètres pour les plus grands. Le plancton se divise en 2 grands règnes, que sont le plancton végétal ou phytoplancton, et le plancton animal, ou zooplancton. Ces organismes présentent souvent des adaptations favorisant la flottaison: leur corps contient des inclusions de lipides qui diminuent la densité.

 

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De très nombreux organismes appartiennent au plancton : algues unicellulaires, petits crustacés et autres invertébrés, œufs et des larves de poissons, de mollusques, d'échinodermes...

Une part importante du CO2 produit par les activités humaines se dissout dans l'océan en acidifiant les eaux de surface et les organismes comme les coquillages et les planctons rencontrent des difficultés pour former leurs exosquelettes de calcaire.

Selon Jean Pierre Gattuso, chercheur de l'université Paris VI, il est difficile d'évaluer sur la durée la capacité de ces organismes à s'adapter à ce phénomène, aussi l'ampleur des effets de l'acidifiaction des océans sur la biologie est l'occasion de nombreuses controverses dans le monde scientifique. Au début des années 2000, ce domaine de recherche était encore très marginal et le dernier rapport des experts du GIEC n'a pas rendu compte des travaux les plus récents.  Le plancton joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des ecosystèmes. Les négociations de la conférence de Cancun doivent se fonder sur les nouvelles données plus alarmantes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site plancton-du-monde.org

mercredi, 14 juillet 2010

Un mois de mai exceptionnellement chaud ?

Selon les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la terre a connu cette année un mois de mai exceptionnellement chaud. A l'échelle planétaire et en considérant à la fois les surfaces continentales et océaniques, mai 2010 a été le mois de mai le plus chaud depuis 1880.
Moyennée sur toute la surface de la planète, terres et océans compris, la température mensuelle a dépassé de 0,69 °C la moyenne de référence calculée sur le 20 ème siècle. Le précédent record pour un mois de mai datait de 1998 avec une anomalie de température de +0,63 °C.

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Le constat est le même si on considère les seules surfaces continentales, en excluant les océans.
Ces conditions remarquables à l’échelle planétaire le sont aussi sur le seul hémisphère nord où les records analogues ont été battus.
Ces températures remarquables ne concernent d’ailleurs pas seulement le mois de mai, mais le début de l’année 2010 dans son ensemble. Ainsi, à l’échelle planétaire, surfaces continentales et océans compris, la température moyenne sur la période de janvier à mai constitue, elle aussi, un record pour ces cinq mois, sur la période 1880-2010.

Ces diagnostics aux échelles planétaires et hémisphériques masquent toutefois des disparités géographiques. Ainsi, les températures en mai ont été sensiblement plus froides que la normale sur l’ouest des Etats-Unis, sur le nord de l’Argentine, sur le centre de la Russie et sur une partie de l’Europe.
La France a d’ailleurs connu un mois de mai remarquablement frais, avec une température moyennée sur l’ensemble du pays se situant 0,7 °C en dessous de la moyenne de référence 1971-2000. Il faut remonter en 1996 pour trouver un mois de mai aussi frais, et en 1991 pour en trouver un sensiblement plus froid.

lundi, 28 décembre 2009

Nous resterons sur Terre

Les changements climatiques inquiètent, les espèces et les ressources s'épuisent, les villes s'étendent.
"Nous resterons sur Terre" est un film qui dresse l'état des lieux d'un monde qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons-nous vraiment ?
Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, le film laisse à chacun la liberté d'évaluer le degré d'urgence sur une seule certitude : "Nous resterons sur Terre".

Voici la bande annonce du film sorti en salle en avril 2009:

Voici maintenant une interview de Pierre Barougier qui nous parle de son film "Nous resterons sur Terre". Une explication sur le choix de chacune des 4 personnalités James Lovelock, Edgar Morin, Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathaiet, une interrogation sur ce que nous sommes et notre relation à la planète.

 

nous-resterons-sur-terre-lelivre.jpgEn attendant la sortie en DVD,
on peut acheter ou offrir le livre de Cédric Delsaux, 223 pages, des photos magnifiques, Verlhac Editions.
"Nous resterons sur Terre" est un projet multiple, un film doublé d'un essai photographique. Cédric Delsaux. photographe né en 1974, nous invite à un voyage poétique et halluciné au cœur de notre civilisation occidentale.

On peut aussi télécharger le film sur le site vodeo.tv pour 6,99 euros